• Pourquoi vous êtes-vous tournées vers la pédagogie Freinet ?

    Steph : « J'avais un élève qui comprenait tout un mois après les autres. Après tout, pourquoi est-ce qu'il n'aurait pas le droit d'être un peu en décalage ? De plus, je m'ennuyais en classe en situation frontale, et je pense que mes élèves aussi ! J'ai très vite mis en place quelques outils de la pédagogie Freinet et j'ai été très satisfaite des résultats.»

     

    Marina : « J'ai toujours voulu faire autre chose que de l'enseignement frontal, comme travailler en ateliers par exemple. Il y a moins de problèmes de vie de classe lorsque les élèves sont plus actifs. »

    Le témoignage de Martine rejoint celui de Marina, sa formation ESPE ne lui a pas donné de clés pour résoudre les soucis de sa classe difficile.

    Pourquoi vous êtes-vous tournées vers la pédagogie Freinet ?

    Christine a débuté en région parisienne à une époque où les enseignants étaient beaucoup plus libres. Ses années à l'école normale étaient très différentes de l'ESPE actuel. Les étudiants avaient le temps de discuter, monter leurs projets, faire des voyages. Elle n'a pas été enfermée dans un état d'esprit.

     

    Ingrid nous a parlé d'Amélie, une élève de CE2 qui avait des grosses difficultés malgré tous les efforts qu'elle fournissait. Elle a rencontré Christine avec qui elle a beaucoup discuté et a lu quelques ouvrages avant de se lancer.

     

    Steph C : "Je voyais les élèves s'ennuyer, pas du tout intéressés. "

    Pourquoi vous êtes-vous tournées vers la pédagogie Freinet ?

    Lucie : « Mes élèves qui se moquent de l'école. Ils n'en voient pas l'intérêt et attendent que les heures passent. L'école est pour eux déconnectée de la vraie vie et leurs soucis familiaux les empêchent d'entrer dans les apprentissages. »

     

    Claire : « J'ai enseigné dans un milieu favorisé où les élèves avaient pour la plupart de très bonnes notes mais ils étaient incapables de réfléchir ! Ils avaient besoin sans cesse qu'un adulte leur dise quoi faire, quoi écrire. »

     

     

    Marine : « Le frontal m'a rapidement été insupportable, je voyais bien les élèves s'ennuyer. Il ne trouvait aucun intérêt à la leçon que j'étais en train de faire. Et puis dans ma classe j'avais un élève qui avait des troubles de l'attention, un qui avait été mis dans cette classe de double niveau pour pouvoir suivre le cours inférieur, notamment en français, un qui venait de CLIN... Pour moi, c'était clair, il fallait que chacun puisse avancer à son rythme. J'ai rapidement essayé de mettre en place des groupes, une liste de chose à faire scotchée sur la table,.... les outils n'étaient pas faciles à trouver. »

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